[TEST] The Legend of Zelda : Ocarina of Time

Armée de mes doigts gelées et de ma bande de son d’un tas de Zelda, j’affronte et brave les intempéries en rédigeant ce test de The Legend of Zelda : Ocarina of Time. Notons que l'original de ce test était avec des images, mais j'ai décidé de ne pas les mettre puisqu'elle sont immenses pour rien et il est posté en premier lieu sur un autre site. : ) Je ne mets pas de notes également, je suis relativement mauvaise pour ce genre de tâche. Bonne lecture.

Jusqu’à tout récemment (21 novembre), on fêtait au Japon et en Amérique du Nord le dixième anniversaire de ce jeu aimé des inconditionnels de Zelda. Mais qu’est-ce? A Link to the Past? Mais non crétin, c’est Ocarina of Time. Tu te souviens, l’opus sortit en novembre 1998 et malheureusement qu’en décembre pour l’Europe. Je ravive peut-être de douloureux souvenirs pour les plus vieux qui frémissaient et bouillaient d’impatience ?

Ce jeu a mit près de quatre ans à se finaliser, c’est relativement long. Mais, comme à son ancienne habitude, Miyamoto n’a pas déçu les fans qui l’attendaient depuis si longtemps. En même temps, aucun Zelda sur console de salon n’avait vu le jour depuis 1991 ou encore 1992. L’envie d’y jouer fermentait dans chacun des adeptes de Zelda. La surprise ne serait que meilleure, non sans raison.


Les améliorations, ça donne quoi docteur ?

Déjà, le jeu fait fort avec son nouveau style de graphisme en pleine évolution, je dis bien de la troisième dimension, ou bien simplement l’univers du 3D. Révolutionnaire pour l’époque, on peut avoir une meilleure vue de son héros favori, ici Link, dans un décor tout aussi grandiose que diversifié, ici Hyrule. D’ailleurs, parlons en des décors. Déjà, la carte est magnifique, avec une plaine plaisante où l’on peut galoper en oubliant presque ses soucis. Hyrule est, selon moi, divertissant puisque l’on peut toujours trouver une petite cachette que l’on n’avait jamais pu trouver avant, des endroits remplis de personnages parfois attachants, d’autres carrément étranges … ou des femmes guerrières totalement dingues. Bref, la variété semble être au rendez-vous dans The Legend of Zelda : Ocarina of Time.

Malheureusement, il faut avouer que la 3D nous paraît horrible de nos jours. Elle vieillit très mal, ce qui est très dommage, notamment pour moi. Les personnages nous apparaissent comme trop carrés, mais l’émotion semble pourtant bien encrée sur certains visages. Personnellement, j’accorde peu d’importance aux graphismes, mais tout le monde n’étant pas comme moi, je crois qu’il faut se rappeler d’autres bons aspects du jeu dont je traiterai prochainement dans ce test.


Il était une fois Hyrule …

Des débats fusent de partout à savoir où se place chacun des Zelda qui ont vu le jour. Avec Ocarina of Time, on peut déduire qu’il se passe avant ces prédécesseurs et même avant tout les autres Zelda. Cet opus expose la jeune vie de Link, encore tout petit, vivant chez ses copains les Kokiris. Il fut choisi comme étant le Héros du Temps, celui qui sauverait Hyrule du vil Ganondorf désirant les morceaux de Triforce : La force, le courage et la sagesse. Nos trois personnages principaux en possèdent un fragment. Link s’est vu attribué celui du courage, Zelda la sagesse, et Ganondorf le dur, la force. Le tout se répétant plus ou moins au courant des autres de la série, mais l’histoire semble bien fonctionner, non?

Non sans oublier les personnages qui nous font de temps à autres des révélations choc à l’aide de magnifiques cinématiques pour le moins bien réalisées, ou bien des moments clés de l’histoire présenté sous forme de ces mêmes cinématiques. Bref, l’histoire n’est plus racontée de manière textuelle, ce qui en fait un plus bien divertissant. Qui ne se souvient pas des aveux de Sheik, qui était nul autre que la princesse Zelda ? Les filles se disaient : Quoi, je suis tombée amoureuse d’une fille ? AH! Parce que oui, toutes les filles aiment Sheik, si on prend en considération que je représente toutes les filles qui ont pu y jouer.

N’oublions pas que cette fois-ci, on peut soit retourné dans le passé, soit allé dans le futur. Donc, vous pourrez passer d’un jeune de la petite école (pas tant que ça, il est fort le petit) à un homme mûr ayant vieillit de 7 ans, bien joli et musclé pour épater la galerie (en l’occurrence, moi). Mais tout n’est pas physique. En effet, cette technique vous sera entre autre utile tout au long de votre quête, peut-être en plantant une graine de haricot qui, 7 ans plus tard, aura elle aussi vu sa taille décupler. Ce procédé sera également indispensable lors d’un temple que vous devrez réussir pour avancer.


Douce mélodie à mes oreilles, l’Ocarina du Temps me berce.

La bande de son joue un rôle majeur et important dans cet opus et il est essentiel que les mélodies entendues par le joueur soient de qualité. La tâche nous apparaît toujours comme simple avec Nintendo puisque cette partie du travail n’est jamais bâclée et est, sans le moindre doute, de toute beauté. Personne n’a pas su résister à l’ensorcellement des joyeux airs des Bois Perdus, de la Plaine d’Hyrule ou encore cette chanson si comique que celle des Gorons. Bien sûr, tout le jeu regorge de passages musicaux enchanteurs et harmonieux.

Comme le titre l’indique, l’Ocarina du Temps sera un atout nécessaire et utile pour poursuivre la quête du courageux Link. Il vous fera voyager d’un volcan bouillant jusque dans un lac qui pullule de créatures étranges, d’une plaine verdoyante jusque dans un désert aride, etc. Oui, cette chère Epona vous est et vous sera toujours utile, mais pas autant que les couplets et les refrains de votre instrument mythique légué par la princesse Zelda elle-même. Comment s’empêcher de jouer le Boléro du Feu ? Moi, je n’y arrive pas.


Un gameplay « à la Nintendo ».

Le gameplay de The Legend of Zelda : Ocarina of Time est un gameplay se disant « à la Nintendo ». La prise en main est simple, même pour les petits débutants, à moins d’être un peu bête, comme moi la première fois que j’y ai joué. Comme dans plusieurs jeux, on vous donne quelques petits détails sur comment assigner les items sur les flèches jaunes, comme attaquer, rouler, se protéger. La tonne d’objets dans Ocarina of Time est incroyable, j’ai mal pour le dos du pauvre Link. Bref, c’est bien pratique quand on joue à un Zelda pour la première fois de sa jeune vie. Bah oui, faut être jeune pour ne pas déjà avoir goûté à un Zelda, ou totalement pas fan de Nintendo. Mouais …

La 3D est un atout puisqu’elle vous permet de vous creuser la tête pour réussir un casse-tête pas possible dans un temple quelconque. Poussez des blocs, enclencher ou éteindre quelque chose que l’on ne soupçonnait même pas comme étant un interrupteur, tout ça sur différent point de vue, merci 3D.


Enfin, l’Avis Final !

Enfin, c’est terminé ! Que dire d’autre sur ce test ? Ah, vous voulez l’avis général sur le jeu … bah ouais, pourquoi pas. Il est considéré comme l’un des meilleurs jeux de la série (j’entends les fans d’ALTTP râlés) et avec raisons. Le passage à la 3D a su révolutionner la saga Zelda avec un gameplay amélioré, des décors splendides et des mélodies captivantes. Le scénario, quant à lui, reste toujours le même, sauf exceptions, et ça marche plus que bien.